End of Watch

End of Watch est présenté comme un found footage sur la police des quartiers chaud de Los Angeles.

Je n’ai jamais été très fan des films pris en essayant de nous faire croire que c’est un amateur avec sa caméra à 200 euros qui filme. Heureusement, il existe des exemples pour me permettent de réviser mon jugement. Et End of Watch en est un ! Malgré quelques passages un peu bordéliques ou parkinsoniens,  c’est un réel plaisir de se voir plonger directement au coeur de l’action, et surtout au coeur de ce que vivent ces deux policiers. Malgré quelques autres images qui fuitent, cette plongée est assez bien réalisée pour que l’on ne perde aucun détails de l’action.

Bon, c’est vrai que les dialoguent ne sont pas d’une exceptionnelle originalité ou d’un niveau élevé de langage. C’est d’ailleurs assez rapidement insupportable ces F*** à tout bout de champs. Heureusement il y a les dialogues sexuels ! Les quelques moments intimes je veux dire. Car entre America Ferrera, femme au langage cru mais belle et puissante, et Anna Kendrick, éblouissante et qui dégage comme toujours cet aspect fille commune mais exceptionnelle, bas le niveau ne remonte que peu, mais la romance et le côté touchant est à son maximum !

On pourra cependant reprocher au film de vouloir à tout prix impressionner. Comme ils le disent si bien, 90% du temps du travail d’un policier, c’est des appels pour vérifier que mémé est toujours vivante. Et pourtant nos héros vivent plus d’aventure en 1h48 que certains policiers en plusieurs vies ! Ce scénario permet de ne pas laisser de temps mort et d’accrocher le spectateur de bout en bout, quitte à laisser une impression d’accumulation improbable. Mais au final, le spectateur aura un rendu très réaliste de l’univers et des missions des policiers, nous laissant une forte empathie pour eux.

Malgré certains dialogues ou mouvements de caméra passables, End of Watch est un très bon film sur la police, et les acteurs sont formidables

 – Note : 8/10 -